Maison de Luna et Erwan Morgroove

La clé tourna deux fois dans la serrure du haut et une fois dans celle du bas. L'homme entra dans la pièce d'entrée et aspira un bon bol d'air frais qui fleurait bon l'odeur de Luna.
Un seul coup d'oeil et il constata avec délice que rien n'avait bougé. Tout était exactement à la même place que ce qu'il avait quitté un mois plus tôt. Il jetta ses clés dans le petit bol prévu à cet effet et laissa tomber son sac à terre. Il attérit avec un petit buit mou. Le sourire sur ses lèvres refusaient de s'effacer. Il était trop heureux de rentrer à la maison. D'un pas furtif, il parcourut toutes les pièces mais ne vit ni ne sentit sa femme. Un peu inquiet il alluma toutes les lumières et regarda l'heure. 22h. D'habitude Luna avait finit son travail à cet heure ci....Pourquoi n'était-elle pas encore rentrée?
Il se raisonna et se dit qu'elle devait surement faire des heures supp. Il retrouna chercher son sac et l'emporta dans la salle de bain. Consciencieusement il le vida et fourra le tout en boule dans le panier à linge sale. Il avisa son regard dans la glace et se regarda. Cela faisait presque un mois qu'il ne c'était pas rasé. Ce n'était pas trés beau à voir mais cela restait séduisant. Il sourit et enleva sa veste en cuir. Il avait profité de sa "solitude" pour la mettre....En fait il l'avait prise car il ne la mettait que lors de ses chasses de vampires.
Luna elle, croyait qu'il était partit établir de fraiches relations avec une meute voisine.
Sentant l'odeur du sang, il rtira ses affaires et les mis à tremper dans de l'eau. Lui se déshabilla et se glissa sous la douche. Quelques plaques de sang plus ocriace que d'habitude cédèrent enfin sous la pression de ses frottements et il nettoya soigneusement les nouvelles plaies qui s'étalaient sur son corps. Il pourrait toujours faire croire que cela était dûe à une bataile contre l'Ulfric voisin...

Encore une fois, la soirée avait été ongue et laborieuse. Elle avait due remplacer une danseuse qui s'était fait mal et avait du ingérer sa chorégraphie en un temps record. Heureusement qu'elle avat de bonnes dispositions à la danse......
Il devait pas être loin de 23h lorsqu'elle fit enfin claquer la porte de sa voiture en bas de chez elle. Elle soupira et regarda la petite maisonnette. Elle sourit et s'avanca dans l'allée avec joie.
"Home sweet home" comme disait l'adage. Un petit quelque chose la fit cependant tiquer. Une odeur étrange, tout en sang et en virilité. Elle se figea et toisa les alentours, sens en alertes.
Ce n'était pas normal! Et cette lumière allumée chez elle? Qui cela pouvait-il être?
Un grognement roula dans sa gorge et elle sentit sa bête onduler en elle, aspirant à prendre les rênes de son corps. Elle la refoula et se redressa. L'air de rien, en talons haut et mini jupe, elle sortit ses clés et les fit glisser dans la serrure, l'air de rien.

La porte s'ouvrit sans broncher....

Pourtant elle se souvenait parfaitement d'avoir fermé à double tour la porte! Ecoutant attentivement, elle n'entendit rien d'autre que l'eau couler. Destabilisée elle poussa doucement la porte et se faufila à l'intérieur tel un chat. Toute en souplesse et discretion.

L'eau chaude sur sa peau lui donnait l'agréable sensation de revigorement et de vie. Des plaques rouges se formaient sur son corps mais il s'en moquait royalement. Les yeux clos, il crut vaguement entendre une porte claquer mais ne s'en occupa pas.
Nombre de gens habitaient ici pour qu'il se souci d'un bruit de portes....
Il ébouriffa ses cheveux et des goutellettes s'envolèrent en tous sens, allant inonder la glace et toute la salle de bain. Il avisa son reflet dans la glace et constata que le nombre de ses cicatrices allait crissant. Cela lui donnait un charme certain mais si cela continuait, ça allait devenir disgracieux....Il se tourna et contempla celle qui partait de ses reins pour remonter jusqu'à son omoplate. Elle était rosatre mais le sang avait cessé de couler. C'était déjà ça...
Il finit par couper l'eau et il frissona. La brusque rupture de chaleur lui électrisa le corps et il s'emitouffla dans les serviettes de bain avec délice.
La porte de la salle de bain était fermé lorsqu'il entendit un bruit de l'autre coté du battant. tendant l'oreille, il reconnu l'odeur de sa femme. Son sourire se dessina nettement et il ne put le retenir. il était si content de la voir...Elle allait avoir une rude surprise!

L'eau ne cessait de couler et l'odeur du sang partait peu à peu au profit de l'odeur définitivement masculine. Cependant elle vit un petit sac de voyage. Elle le connaissait, Erwan avait le même.
Soupconneuse, une idée un peu trop excentrique s'infitra dans son esprit mais elle la chassa en vitesse. Non! Il l'aurait prévenue quand même!
Telle une ombre elle visita les autres pièces. Dans la chambre, rien de spécial, ci ce n'était les draps toujours pas remit en ordre sur le lit. Elle avait oublié. Dans la cuisine, rien, juste une cafetière oubliée. Dans le salon, une vague odeur de sang et une petite trace là ou Erwan avait posé ses affaires sales. Restait plus que la salle de bain. Elle se faufila jusqu'à la porte et marcha sur un briquet qui se brisa sous son poids. Elle grogna et voulut s'acharner contre l'objet mais celui ci répendait déjà son gaz sur la moquette. A l'intérieur, l'eau était coupée. Elle retint son souffle un instant puis se décida à entrer avec perte et fracas. Advienne que pourra!

Il sortit de la baignoire sans bruit, tout sourire. Il se ceignit les flancs d'une serviette éponge et essuyat la buée qui couvrait la glace de la salle de bain. Il avisa du coin de l'oeil ses vêtements couverts de sang qui tronaient dans l'évier et les fit disparaitre d'un revers de la main. Bien enfouits dans un sac, ils étaient invisibles. L'eau dont ils étaient imbibées empêchait partiellement l'odeur du sang d'être sentie. C'était déjà ça...

Paisiblement assit sur la cuvette des toilettes, il attendait qu'elle se décide à franchir la porte. La regardant fixement, il la vit trembler quelque peu puis se décider à bouger. Il ravala son sourire partiellement et attendit encore. Il voyait déjà la main de sa dulcinée et eut envie de s'en saisir pour l'embrasser. Il retint sa pulsion et se forca à l'immobilité....Son bras, son épaule, son buste et finalement son visage fermé et sévère qui fondit pour passer par divers stade, de la colère il devint incrédulité, d'incrédulité il devint étonnement puis enfin joie et rayonnant d'amour. Son visage devait lui aussi éprouver les même choses que les élancements de son coeur dans sa poitrine qui semblait battre à tout rompre.

Une jambe, un mollet, une cuisse, un torse, un visage....Cette jambe, ce mollet, cette cuisse, ce torse, ce visage connus et adorés entre tous.
Comme dans un film, les yeux de Luna remontait la ligne gracieuse du corps de son homme et l'enregistrait et le gravait dans sa mémoire, se servant de son souvenir encore inctact pour anticiper et se délecter de voir ce que l'on savait être arrivé.

- Er...Erwan....?

Sa voix était incrédule et tremblante. Plus qu'elle ne l'aurait voulue. Elle sentit son visage fondre et se remodeler autour d'un sourire et d'une joie raillonante. Un cri monta dans sa gorge et explosa hors d'elle, en même temps elle se relevait et se jetait sur son amant, le faisant choir au passage. Chaudement lovée dans ses bras, elle se pelotonna contre li et le couvrit de baiser, elle n'était plus qu'une boule d'amour blottit contre le sein de l'être aimé. les mots qui sortaient de sa bouche étaient incompréhensible et inaubile car elle n'arrivait pas vraiment à formuler se phrase. Mais il comprendrait qu'elle était heureuse de le reovir malgrés tout!

Erwan ne sentit pas vraiment la rudesse du sol sur lequel il avait chu. Sa serviette éponge n'était plus qu'un souvenir et le poids de Luna et sa chaleur enflamma le désir dans ses reins. Il effaca cette sensation et, en riant à gorge déployée, se remettait peu à peu droit tout en osutenant une Luna déchainée et baragouinante.

Quelques minutes plus tard....

Erwan réussit à détacher Luna de lui et s'était de nouveau couvert de la même serviette éponge qui avait abandonné le navire quelques minutes auparavant. Il s'était relevé et finissait de se sécher les cheveux en jetant parfois de petits coups d'oeil à celle qu'il aimait.

- Tu es toujours aussi belle Luna! Dommage que j'ai déjà prit ma douche! murmurat-il d'une voix délibérement sensuelle et chaude

Il lui fit un clin d'oeil et éclata de rire. C'était bon de rentrer chez soi!

Elle conssentit enfin à la lacher, et s'assit fébrilement sur le sol humide de la salle de bain. Elle le couvait du regard comme un jeune chiot devant la main caressante du maître prêt à donner la paté tant attendue.
Elle se tortilla en gloussant lorsqu'il fit une allusion plus qu'osée et lui tapa gentiment le genoux, comme pour le gronder sans réellement le vouloir.

- Tu es bête mon coeur! roucoula t-elle en se glissant prés de ses genoux qu'elle enlaca.

Ils commencèrent à parler. De son départ, de ce qu'ils avait chacuns fait pendant l'absence de l'autre. Elle 'lécouta avidement tout en avisant les fraiches plaies sur son torse. Elle chercha les autres et crut en voir une qui se prolongeait sur sa fesse droite. Sentant qu'elle s'atardait trop sur ses blessures, elle le regarda de nouveau et hochat doucement la tête.

- Tes blessures veulent-elle dirent qu'il n'y aura pas d'alliance entre nos meutes? demandat-elle sur un ton qu'elle aurait voulu plus détendu